mardi 27 octobre 2009

École de langue française et de culture québecoise

En 2005 (aux mois de janvier et février) j'apprenais le français à l'École de langue et de culture québecoise (l'ELF) à l'Université du Québec à Chicoutimi (http://elf.uqac.ca/). Présentement je continue l'apprentissage du français à l'Université de Sherbrooke (http://www.usherbrooke.ca/centredelangues/francais2/microprog.html) et j'ai une possibilité unique à comparer ces deux façons d'enseignement. C'est évident qu'il y a quelque chose particulière que j'aime ici à Sherbrooke, ainsi qu'il y avait quelque chose que j'aimais à Chicoutimi. Je pense que j'ai le droit à partager ici quelques idées de l'équipe de l'ELF qui m'impressionnaient.

1. Un contrat. Au début des études chaque étudiant devait signer un contrat. Selon le contrat l'usage de la langue française était obligatiore partout au millieu universitaire. L'usage d'une autre langue était formellement interdit.

2. Un partenaire linguistique. Au millieu universitaire québecois il y a toujours des gens qui parlent français langue maternelle et qui s'interessent à l'apprentissage d'une langue étrangère: soit l'espagnol, soit le japonais ou même la langue russe. Ils cherechent quelqu'un pour pratiquer cette langue. Moi, au contraire, j'apprends le français et je cherche des francophones puisque j'ai besoin de parler français. L'école aidait trouver un partenaire, organisait le contact entre partenaires potentiels et contribuait à la collaboration mutuelle entre eux. C'était une forme d'échange linguistique et interculturelle.

Présentement, à Sherbrooke, je cherche un (une) partenaire linguistique pour pratiquer mon français. De mon côté je suis prêt à partager ma connaissance du russe (je le parle tres bien).

3. Chaque étudiant avait l'abonnement (on l'achetait au rabais considerable) au cinema de la ville. La présence n'était pas obligatoire mais influencait l'indice de réussite d'un étudiant.

4. Une famille d'accueil. Tous les étudiants et toutes les étudiantes de l'école pouvaient séjourner au campus de l'Université ou chez une famille d'accueil. La dernière était fortemment recomandée et c'est pourquoi j'habitais chez cette famille. C'était, tout a fait, la dernière goutte. Un homme habituel doit dormir 8 heures par jour. Ça veut dire que presque 16 heures par jour je devais parler ou ecouter la langue. C'était vraiment l'immersion très profonde!

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