lundi 2 novembre 2009

"Glorifier le culte des images (ma grande, mon unique, ma primitive passion)"
Charles Baudelaire (1821, Paris - 1867, Paris), Mon cœur mis à nu.

mercredi 28 octobre 2009

Éducation et notre vie

L'éducation, qu'est-ce que c'est?
Voici la réponse que LAROUSSE nous donne:

éducation
nom féminin (latin educatio, -onis)
  • Conduite de la formation de l'enfant ou de l'adulte.
  • Formation de quelqu'un dans tel ou tel domaine d'activité ; ensemble des connaissances intellectuelles, culturelles, morales acquises dans ce domaine par quelqu'un, par un groupe.
  • Mise en œuvre de moyens propres à développer méthodiquement une faculté, un organe: Éducation du goût.
  • Connaissance et pratique des bonnes manières, des usages de la société ; savoir-vivre : Manquer d'éducation. Faire l'éducation de quelqu'un.

En regardant cela j'essayerais de généraliser le sens de ce mot-là: "l’éducation" signifie le processus d'obtention des connaissances. Mais c'est ce que tout le monde fait toute la vie, n'est-ce pas? Et bien moi (étudiant professionel), je ne suis pas du tout l'exception. Au site Internet du Ministère de la culture et de la communication de la France j'ai trouvé la base de proverbes français qui contient environ 25000 expressions. Pour illustrer ma pensée voici le list de proverbes trouvés avec le mot clé "savoir":


1 : Apprendre coute et savoir vaut
2 : Apprendre coute, savoir vaut
3 : Apprendre il coute, de savoir il vaut
4 : C'est un beau mestier de savoir estre son maistre
5 : Ce n'est assez de savoir qui gaigne mais aussi sa charge et sa perte
6 : Celui qui veut tout savoir, ne sait rien
7 : Chair de boeuf, canard et viande de mouton, bonnes choses pour qui peut le savoir
8 : De savoir et de beauté, chacun se trouve assez riche
9 : En menage, faut savoir manger a la même ecuelle
10 : Estre amoureulx oste prudent savoir
11 : Faut gagner son pain soimeme, pour savoir combien il coute
12 : Faut savoir bien obeir, pour savoir bien commander
13 : Faut savoir perdre, pour pouvoir gagner
14 : Faut savoir perdre, si on veut gagner
15 : Faut savoir s'arreter du temps que va bien
16 : Faut savoir se contenter de ce qu'on a
17 : Faut savoir se moucher, avant que de faire l'homme
18 : Gros savoir, peu blaguer, vaut mieux
19 : Il est plus facile presumer que savoir
20 : Il est plus facile presumer, que savoir
21 : Il est toujours bon de savoir quelque chose, si ce n'est pas pour le gain, c'est pour l'honneur
22 : Il fault apprendre qui veult savoir
23 : Il fault savoir avant penser
24 : Il faut savoir changer son arbalete d'epaule
25 : Il faut savoir se moucher avant de faire l'homme
26 : Il faut savoir tenir sa misère joyeuse
27 : Il se faut savoir contenter de ce qu'on a
28 : Il vaudrait mieux savoir, que d'avoir
29 : Il vaut mieux savoir un metier, que dix a peu pres
30 : Il vaut savoir detendre la corde, avant qu'elle se rompe
31 : Il y a des coups ou il faut savoir ne pas comprendre
32 : L'avoir et le savoir font un grand coup
33 : La plus belle science, c'est de savoir se conduire
34 : Le savoir vaut la force et même marche par dessus
35 : Le sot rit et pleure sans savoir pourquoi
36 : Ne plus savoir par quel cul chier
37 : Ne savoir quel cul tordre
38 : On peut être petit et savoir bien des choses
39 : Pour bien commander, faut savoir obeir
40 : Pour plaire, il faut savoir souffrir
41 : Pour savoir ce que c'est de vivre, il faut avoir eu deux femmes, une chèvre et un fourneau de fer
42 : Pour savoir ce que c'est que vivre, il faut être vieux et avoir mange du pain moisi
43 : Pour se marier, il faut savoir clore, aiguiser les pieux et faire les coins
44 : Pretres et filles ne peuvent pas savoir ou ils iront manger leur pain unjour
45 : Qui a santé et liberté est riche sans le savoir
46 : Qui manie une barque ou promène une femme doit vouloir savoir de quel pied il boite
47 : Savoir ce qui cuit dans la marmite des autres
48 : Savoir le compte de ses ans ne sert de rien au temps present
49 : Savoir ou son couteau de poche coupe
50 : Savoir son patelin 51 : Savoir trouver les morilles
52 : Tout finit par se savoir
53 : Tout valet doit savoir tirer(?) et toute servante boire
54 : Trop savoir donne mal à la tête
55 : Un homme doit savoir dire non
56 : Vaut mieux savoir ce que les femmes pensent, que ce qu'elles disent
57 : Vaut mieux savoir, que d'avoir
58 : Veulx tu savoir quel est un personage, oy le parler et note son langage

(quelques expressions sont écrits en français ancien)

La plupart de ces lignes nous disent que "savoir plus" est un concept global sur la Terre des hommes.

Quant aux divers systèmes mondials de formation, je ne vois pas des grandes différences entre eux. Au début tout le monde entre dans une école. À la fin des études scolaires un enfant a deux choix: obtenir un métier dans 1-2 ans dans un établissement d'enseignement collégial ou entrer à l'Université pour obtenir (dans 3 ans et plus) un métier de plus haut niveau. Toutes les particularités (ex.: couper l'école en celles primaires et secondaires, combien d'années de scolarité au total etc.) sont tout à fait organisationelles. En général ça ne change rien.

mardi 27 octobre 2009

École de langue française et de culture québecoise

En 2005 (aux mois de janvier et février) j'apprenais le français à l'École de langue et de culture québecoise (l'ELF) à l'Université du Québec à Chicoutimi (http://elf.uqac.ca/). Présentement je continue l'apprentissage du français à l'Université de Sherbrooke (http://www.usherbrooke.ca/centredelangues/francais2/microprog.html) et j'ai une possibilité unique à comparer ces deux façons d'enseignement. C'est évident qu'il y a quelque chose particulière que j'aime ici à Sherbrooke, ainsi qu'il y avait quelque chose que j'aimais à Chicoutimi. Je pense que j'ai le droit à partager ici quelques idées de l'équipe de l'ELF qui m'impressionnaient.

1. Un contrat. Au début des études chaque étudiant devait signer un contrat. Selon le contrat l'usage de la langue française était obligatiore partout au millieu universitaire. L'usage d'une autre langue était formellement interdit.

2. Un partenaire linguistique. Au millieu universitaire québecois il y a toujours des gens qui parlent français langue maternelle et qui s'interessent à l'apprentissage d'une langue étrangère: soit l'espagnol, soit le japonais ou même la langue russe. Ils cherechent quelqu'un pour pratiquer cette langue. Moi, au contraire, j'apprends le français et je cherche des francophones puisque j'ai besoin de parler français. L'école aidait trouver un partenaire, organisait le contact entre partenaires potentiels et contribuait à la collaboration mutuelle entre eux. C'était une forme d'échange linguistique et interculturelle.

Présentement, à Sherbrooke, je cherche un (une) partenaire linguistique pour pratiquer mon français. De mon côté je suis prêt à partager ma connaissance du russe (je le parle tres bien).

3. Chaque étudiant avait l'abonnement (on l'achetait au rabais considerable) au cinema de la ville. La présence n'était pas obligatoire mais influencait l'indice de réussite d'un étudiant.

4. Une famille d'accueil. Tous les étudiants et toutes les étudiantes de l'école pouvaient séjourner au campus de l'Université ou chez une famille d'accueil. La dernière était fortemment recomandée et c'est pourquoi j'habitais chez cette famille. C'était, tout a fait, la dernière goutte. Un homme habituel doit dormir 8 heures par jour. Ça veut dire que presque 16 heures par jour je devais parler ou ecouter la langue. C'était vraiment l'immersion très profonde!

dimanche 18 octobre 2009

La société québécoise est...

La société québécoise est-elle...
...intéressante?

...ouverte ou fermée?
...accueillante ou pas?

La réponse univoque n'existe pas. Chaque année le Québec accueille des milles de nouvelles gens à qui on peut adresse cette question: des touristes, des visiteurs d'affaires, des immigrants, des réfugiés, des étudiants etc. Chaqun d'eux donnerait une de diverses réponses.

Quant à moi, on voudrait exprimer l'opinion la moins subjective et qui peut représenter des sensations appartenant aux plusieurs immigrants indépendants.

Bien sûr, la société québécoise est intéressante (comme tout le nouveau), ouverte et accueillante (car nous sommes ici). Dans la vie quotidienne au Québec il n'y a d'aucune discrimination causée just par le fait que tous les gens du monde sont différents. Cependent, un des buts principaux de l'immigrant indépendant est son intégration au marché du travail où la situation ne semble pas tellement agréable. Au Québec il y a des professions régies par un ordre professionnel [1]. Entrer dans un ordre - c'est facile dans un cas seulement: si on a étudié au Québec. En ce cas on entre dans un ordre presque automatiquement. Sinon, la procédure pénible et chere vous attend pour longtemps. Je ne veux pas la décrire ici (tout est au Réseau). Peut-être la société n'a pas besoin de medecins (mais chacun qui était en Urgence un jour a l'opinion différente).

Mais on se moque de la procedure d'évaluation des études antérieures qui ne semble pas objective. C'est vraiment bizzare. L'évaluation est basée sur le nombre d'années de scolarité. Mais c'est très conventionel! Oui, un enfant québecios entre à l'école quand il a 5 ans. Puis il passe à l'école longtemps et après on peut dire que il étudiait pliseurs années. Mais l'enfant ayant 5 ans est l'enfant ayant 5 ans. Et leurs premières années l'école ils sont plus les clients de garderie que les élèves.Voyons, est-ce que je suis seul qui le voit? Ou bien on envoyera des enfants à l'école quand ils auront 3 ans? Le nombre d'années augmenterait! Ou transformons des écoles et des garderies à un organisme commun?... En fait, pas de critique si on a l'efficacité. Est-ce que le système quebecois de la formation scolaire est efficace? Il y a de grands doutes.Un garçon sur deux sortent l'école sans obtenir aucun diplôme en Estrie [2].

Références
1. http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/emploi/professions-metiers/ordre-professionnel.html
2. Le journal de Sherbrooke, le 30 juiilet 2009, vol.6, No.48, p.3 (ou http://lejournaldesherbrooke.canoe.ca/webapp/sitepages/search/results.asp?contentid=103729)